Ce que dit la loi

Délit puni par la loi, qu’il ait lieu dans ton établissement scolaire ou en dehors.
Les coupables âgés de – de 18 ans risquent 18 mois de prison et 7500€ d’amende.
Les coupables âgés de + de 18 ans risquent 3 ans de prison et 45 000€ d’amende.

Plus la victime est jeune, plus le harcèlement est considéré comme grave.
Si elle est handicapée, malade, ou si le harcèlement a lieu sur internet, ce sont des circonstances aggravantes.
La loi punit aussi les menaces de mort et les incitations au suicide.

Harcèlement scolaire

Répétition, rapport de domination et intention de nuire

Conseils

Tu peux te rendre tout seul au commissariat même si tu es mineur pour déposer plainte. Essaie de fournir le plus d’éléments possibles. Note de manière précise ce que t’ont dit tes harceleurs, les endroits où ils t’ont fait du mal, le nom des personnes présentes, les jours, les heures…
Recueille des témoignages si tu le peux.

N’oublie jamais que tu dois PARLER à un adulte qui pourra t’aider ( ton père, ta mère, un professeur ). Le directeur de ton école pourra prendre des mesures pour te protéger (conseil de discipline, exclusion, procédure devant la justice).

Si tu es témoin de harcèlement, tu dois également PARLER. Ça s’appelle de « l’assistance à personne en danger ». Il ne faut jamais laisser tout seul quelqu’un qui en est victime. Il faut le soutenir et le rassurer.

Quelques chiffres

En France, 1 élève sur 10 en France subit du harcèlement scolaire

1,2 million de jeunes sont concernés

22% d’entre eux n’en parlent à personne

55% des élèves harcelés sont touchés par la cyberviolence

Une victime de harcèlement scolaire a 4 fois + de risques d’avoir des idées suicidaires qu’une autre personne

Conseils

Tu peux te rendre tout seul au commissariat même si tu es mineur pour déposer plainte. Essaie de fournir le plus d’éléments possible. Note de manière précise ce que t’ont dit tes harceleurs, les endroits où ils t’ont fait du mal, le nom des personnes présentes, les jours, les heures…
Recueille des témoignages si tu le peux.

N’oublie jamais que tu dois PARLER à un adulte qui pourra t’aider ( ton père, ta mère, un professeur ). Le directeur de ton école pourra prendre des mesures pour te protéger (conseil de discipline, exclusion, procédure devant la justice).

Si tu es témoin de harcèlement, tu dois également PARLER. Ça s’appelle de « l’assistance à personne en danger ». Il ne faut jamais laisser tout seul quelqu’un qui en est victime. Il faut le soutenir et le rassurer.

Harcèlement numérique

Répétition, diffusion par moyen de communication numérique, intention de nuire

Conseils

Tu peux te rendre tout seul au commissariat même si tu es mineur pour déposer plainte. Essaie de fournir le plus d’éléments possible. Fais des captures d’écran et n’hésite pas à apporter ton téléphone ou ton ordinateur pour montrer aux policiers les publications qui posent problème afin qu’ils les constatent.

N’oublie jamais que tu dois PARLER à un adulte qui pourra t’aider ( ton père, ta mère, un professeur ). Ne réponds jamais aux insultes et menaces que tu reçois. Signale-les et bloque le compte. Tu peux aussi faire un signalement PHAROS en ligne afin d’alerter des policiers spécialisés.

Si tu es témoin de harcèlement, tu dois également PARLER. Ça s’appelle de « l’assistance à personne en danger ». Il ne faut jamais laisser tout seul quelqu’un qui en est victime. Il faut le soutenir et le rassurer.

Quelques chiffres

En France, 1 élève sur 10 subit du harcèlement scolaire

1,2 million de jeunes sont concernés

22% d’entre eux n’en parlent à personne

55% des élèves harcelés sont touchés par la cyberviolence

Une victime de harcèlement scolaire a 4 fois + de risques d’avoir des idées suicidaires qu’une autre personne

Quelques chiffres

24% des cyberharceleurs sont des inconnus (trolls)

17% des cyberharceleurs sont des membres de la famille ou de l’entourage proche (ex-partenaire, ami, camarade de classe ou collègue)

12.5% des adolescents ont déja été harcelés via les réseaux sociaux

4 adolescents se suicident en France chaque année à cause du cyberharcèlement

37,5% de publications ont été censurés sur Twitter en 2017

Selon l’association SOS Racisme, le taux de retrait des contenus haineux est aujourd’hui de 4% sur YouTube ; 7% sur Twitter et 34% sur Facebook

Selon un sondage réalisé en mai 2016, 58% des Français considèrent qu’internet est le principal foyer des discours de haine

Plus de 70% d’entre eux disent avoir été confrontés à des propos haineux sur les réseaux sociaux